mardi 19 juin 2012

Tempête de mots.




















Je vais,
seule,
je m'endors dans les recoins de pénombre
qui peuplent mon cerveau
et les alentours de la folie.

La cartographie n'existe plus,
tout s'embrouille sur ce chemin,
mais j'avance.

Et je respire plus fort que vous,
et je me perds,
mais je persiste.

Car je sais,
si je n'avance pas,
je recule.

Mon passé est trop sombre
pour que j'y vois quoi que ce soit ;
et j'avance.

La démographie se ralentit,
et j'attends le calme plat dans mon cerveau.

Tempête de mots,
car,
il avait dit.

Et j'aime le silence des mots qui me caresse la joue,
et j'aime le bruit des mots qui souffle dans mes oreilles.

J'avance,
droit devant moi,
dans le brouillard humide de l'affection contemporaine,
dans la nuit lumineuse des rêves élégants.

Je recule dans l'ombre soudaine,
sublime,
et merveilleuse.

Car l'impulsion n'est pas infinie,
et le moment donné est aimanté comme un frigo vide.

Tu déplafonnes un amour sans fin,
et la nuit de pleine lune calme une diapositive enragée.

Une surproduction de chemins,
qui me poussent à m’ensabler.
et à mourir.

Je marche devant moi pour trouver la tentatrice d'un déroulement égaré qui dort sans diminuer dans les forcenées d'une inconséquence chagrine.

Un dictionnaire ordinaticien m'accompagne dans mes démarches douteuses et sans issue.

Un agnelet élégant marche à mes côtés, il dort.

Je marche.

J'avance dans un monde qui n'existe pas, qui n'existe plus.
Car il s'est transformé, et maintenant la brume l'envahit.

Et je m'arrête, et je contemple, et je me tais.




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